Les signes graphiques ancestraux nourrissent son inspiration. On peut qualifier cet artiste d’atemporel..je parle d’Arif Aziz. Le 25 avril avril dernier, je me rendais à un vernissage, m’étant quelque peu renseignée au préalable de ce qui m’attendait.
Quand j’ai découvert le travail de l’artiste, j’ai aussitôt réalisé que les civilisations anciennes, empreintes de l’art primitif, prédominaient ses influences. Les symboles sont ce qui caractérise le mieux ses travaux. Des fragments ondulants me rappellent soudain les champs de campagne d’un certain Vincent.
L’art d’Arif Aziz est rempli d‘émotions, de sincérité et tellement ancré dans son siècle. Nous sommes là, à mi chemin entre l’art académique si nécessaire et l’art abstrait qui donne le plus, libre cours à notre imagination.
Je voudrais revenir sur le personnage : Arif Aziz est né à Bakou en Azerbaïdjan, en 1943. Les bases de la peinture, il les acquiert au Collège des Arts Azim Azimzadeh Son diplôme en poche, il part à Moscou avant de rejoindre les bancs de l‘Ecole des Beaux Arts de Varsovie; les pays de l’Est sont si riches de leurs cultures artistiques. S’ensuivra une nomination de vice-recteur de l’Ecole des Beaux-Arts d’Azerbaïdjan, une médaille des Chevaliers d’Ordre, et la création de sa propre société « Aysel Art Design ».
Je pourrais continuer longtemps sur ce riche parcours, jonché de prix et de récompenses en tous genres mais je préfère insister sur la profondeur de son travail que je vous encourage vivement à découvrir…